Gironde : Jean-Marc Laurent lance un appel aux pères traités à la Dépakine

La Dépakine, utilisée contre les épilepsies

12 septembre 2023 à 18h30 par la rédaction

Jean-Marc Laurent, traité à la Dépakine depuis une vingtaine d'années, veut sensibiliser au cas de sa fille, victime de troubles "dys" potentiellement liés à ce traitement médicamenteux déjà au cœur d'un scandale sanitaire.

Margot est une adolescente girondine chez laquelle des retards de développement ont été détectés dès la petite-enfance. Aujourd'hui âgée de 14 ans, elle souffre de multiples troubles dits "dys", qui affectent ses apprentissages scolaires. Or, cet été, une note de l'Agence nationale du médicament a fait réagir son père, Jean-Marc Laurent : "Il s'agissait d'appeler les soignants et les patients à la vigilance face au principe actif de médicaments antiépileptiques, dont la Dépakine" explique cet homme justement traité... à la Dépakine pour soigner une épilepsie.

"Une victime collatérale"

Si les dangers encourus chez les nourrissons de mères traitées à la Dépakine durant leur grossesse sont déjà connus, l'Agence nationale du médicament pointe aussi désormais un risque de conséquences fâcheuses pour les enfants dont les pères ont pris cette même molécule -le valproate de sodium- : "Je suis sous Dépakine depuis 2000, il ne me semble pas impossible que ma fille soit une victime collatérale" explique Jean-Marc Laurent, qui souhaite aujourd'hui alerter les pères de famille qui se trouveraient dans la même situation que lui.

Jean-Marc Laurent, le papa de Margot :

L'APESAC, Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant, recense les cas dans le sud-ouest comme à travers toute la France : il faut appeler au 01 76 54 01 34 ou consulter le site www.apesac.org !